En France, l’alternance a pendant longtemps été considérée comme une filière d’échec, alors même qu’elle permet aux jeunes d’apprendre un métier, de développer des compétences et d’intégrer le monde de l’entreprise.
En 2019, le nombre de contrats d’apprentissage avait bondi de 16 %. Depuis la crise sanitaire, beaucoup d’entreprises ont stoppé le recrutement d’alternants.
Dans le cadre du plan de relance, l’État met en place, des aides financières exceptionnelles pour le recrutement d’un alternant. Pour les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu’au 28 février 2021, l’aide exceptionnelle est de 5 000€ pour l’embauche d’un alternant mineur et de 8 000€ pour l’embauche d’un alternant de plus de 18 ans. Cette aide couvre 100 % du salaire de l’apprenti de moins de 21 ans et 80 % du salaire d’un apprenti de 21 à 25 ans révolus.
Grace à ces mesures financières, le coût du recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage représente un faible reste à charge – voire quasi-nul – pour la 1ère année de contrat.